Le petit Murat illustré
Cette chronique n’a strictement rien à voir avec une quelconque actualité de JLM ; sinon le fait que l’homme des Puys est actuellement en tournée. Quelques mois après la sortie de son dernier album, Le Cours ordinaire des choses, mis en boîte à Nashville, j’ai juste envie de dire ici l’admiration indéfectible que j’ai pour le bonhomme Murat, auteur-compositeur-interprète d’exception. Laissez tomber le costard d’incontrôlable ombrageux qu’on lui a taillé au fil d’interviews plus ou moins bien menées. JLM, c’est tellement autre chose. Un hypersensible à spectre large, dont la culture musicale, littéraire, plastique, … footballistique et plus puisqu’affinités, est un vrai bonheur. Un mec bien, quoi, que j’aime particulièrement. Just for fun, voici quatre vidéos du chantre de la Croix-Morand et autres lieux ; histoire de rappeler à ceux qui l’auraient oublié ou qui seraient passé à côté que Murat, incontestablement un de nos plus grands, est incontournable si on aime à la fois la chanson, la langue française, un socle musical américain à rayonnement universel, les battements de cœur de l’amour courtois, les fulgurances de la passion qui crame, la poésie qui chamboule.
Comme on pouvait malheureusement s’y attendre, le dernier album de Jean-Louis, Le cours ordinaire des choses, ne s’est pas suffisamment vendu pour qu’il puisse – comme il en rêvait – le défendre sur de grandes scènes avec les musiciens américains qui l’accompagnaient en studio à Nashville. C’est donc en quatuor qu’il a pris la route, serré de près par des musiciens qui le connaissent par cœur : Denis Clavaizolle (claviers), Fred Jimenez (basse) et Stéphane Reynaud (batterie). Apparemment, ça le fait super bien. Comme au Bataclan, où il a ouvert le feu début avril ; comme au Québec où, après dix ans d’absence, il vient de se produire trois fois (les 10, 11 et 12 juin) aux Francos de Montréal. Des sessions de rattrapage existent pour ceux auraient envie de mieux connaître Murat l’Auvergnat (les fans, dont je suis, n’ont plus besoin qu’on essaie de les convaincre). Or donc, sachez que la meute est ainsi programmée dans les mois à venir :
14 juillet, Concerts d’été , Ploezal (22)
17 juillet, Les Festimeuses, Givet (08 )
21 juillet, Festival de la Cité, Carcassonne (11)
23 juillet, Les Francofolies, Spa (Belgique)
23 septembre, Palais des Festivals, Cannes (06)
1er octobre, Centre Culturel Yzeurespace, Yseure (03)
8 octobre, l’Odyssud, Blagnac (31)
15 octobre, Festival de Marne, Villiers sur marne (94)
16 octobre, Théâtre du Luxembourg, Meaux (77)
21 octobre, Centre Culturel, St Genis Laval (69)
23 octobre, Centre Culturel, Rombas (57)
9 novembre, Théâtre du Forum, Falaise (14)
12 novembre, L’Agora, St Chamond (42)
13 novembre, l’Usine à Gaz, Nyon (Suisse)
16 novembre, La Bouche d’Air, Nantes (44)
Ah, un conseil d’ami avant de terminer : n’hésitez pas à fréquenter régulièrement un excellent blog de fan (http://surjeanlouismurat.over-blog.com/). C’est bourré d’infos sur l’hombre. On peut notamment y lire une interview (http://surjeanlouismurat.over-blog.com/15-index.html) du journaliste Olivier Nuc, grand admirateur de JLM, par Pierrot, l’administrateur du site. Nuc, à qui Pierrot demande « Quel est, pour vous, le meilleur disque en français de l'année 2009 ? La superbe (Benjamin Biolay) ? ». Réponse : « A égalité avec La musique (Dominique A), Clair (JP nataf) et Le cours ordinaire des choses… »
Du Manset dans le texte.
En duo avec Camille, pour le DVD “Parfum d'acacia au fond du jardin”.
Murat chante Charles Beaudelaire sur une musique de Leo Ferré : “La cloche fêlée”